Les affrontements qui ont eu lieu en Petite Terre dans la nuit du 23 au 24 janvier ont terrorisé les habitants. Le maire de Dzaoudzi Labattoir a décidé de menacer le groupe d’agresseurs.
Dans la nuit du 23 au 24 janvier 2021, des affrontements particulièrement violents entre bandes se sont produits en Petite Terre, à Mayotte. Il s’agissait à priori de règlements de compte entre des individus originaires de deux localités anjouanaises.
Ces gens, dont les visages étaient cachés, s’étaient rendus dans plusieurs habitations de Labattoir, "munis de machettes", rapporte Le Journal de Mayotte. Ils voulaient venger la mort d’un homme de 39 ans.
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Ils avaient alors instauré un "climat de terreur dans la commune". Deux mineurs de 14 et 16 ans ont été tués, selon le média. A la suite de ces affrontements, le maire de Dzaoudzi Labattoir, Saïd Omar Oili, a porté plainte contre X.
Par le biais de l’article 431-5 du code pénal, il menace les bandes d’agresseurs qui avaient semé la terreur cette nuit-là. Le texte stipule que la participation à un attroupement "en étant porteur d’une arme est puni de trois ans d’emprisonnement et de 45 000 euros d’amende".
Si la personne concernée a continué ses actions après des avertissements, ou en cas de dissimulation volontaire du visage, elle risque cinq ans de réclusion et 75 000 euros d’amende. L’avocat du maire, estime que toutes les conditions sont apparemment réunies. Une plainte pour atteinte à la paix publique a donc été déposée.
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