DUPUY FLORENT/SIPA
À la suite des violences perpétrées récemment dans la commune de Koungou et Majicavo (Mayotte), une personne a été placée en garde à vue. Par la voix des ministres de l’Intérieur et des Outre-mer, le gouvernement a exprimé sa détermination à "lutter contre toutes les délinquances".
Dans la nuit du 5 au 6 juin, deux jeunes hommes, âgés de 19 et 26 ans, ont été agressés à Majikavo Lamir, non loin de la brigade de Koungou, à Mayotte. Le plus âgé s’est vu prescrire 3 jours d’incapacité temporaire de travail, tandis que l’autre a succombé à ses blessures à la tête. À la suite de ces agressions, des violences ont éclaté dans la ville.
Des barrages ont été mis en place à Koungou, bloquant la circulation, et des automobilistes ont été visés par des jets de pierres, relate La Première. La circulation était encore compliquée entre Koungou et Majicavo dans la matinée de mardi. Il a fallu l’intervention de la gendarmerie pour ramener l’ordre.
Le ministre de l’Intérieur (Gérald Darmanin) et sa collègue Yaël Braun-Pivet (ministre des Outre-mer) ont condamné "avec la plus grande fermeté les violences intolérables" perpétrées à Koungou et Majikavo. Les forces de l’ordre étaient aussi prises pour cibles. À la suite de ces incidents, "une personne a été pour l’heure placée en garde à vue".
D’après les deux ministres, "ces exactions porte gravement atteinte à l’ordre républicain, mais aussi à la liberté d’aller et venir des habitants de Mayotte". Ils ont souligné la détermination de l’État à "lutter contre toutes les délinquances, et notamment les délinquances juvéniles et phénomènes de bandes, dont les Mahorais sont les premières victimes". Ces violences sont "inacceptables".