Les agressions ont fait plusieurs victimes à Mayotte. Des lycéens ont manifesté à Mamoudzou pour dénoncer ces violences, notamment à l’encontre des lycéens.
Une recrudescence des violences et agressions, à l’encontre des lycéens, est constatée ces dernières semaines, à Mayotte. Miki, un jeune garçon de 17 ans a retrouvé la mort après avoir été agressé à coups de ciseaux à Mtsangadoua. Pareillement, Ambdoullah, un lycéen ayant le même âge, a été assassiné à Cavani, rappelle Linfokwezi.
Face à ces drames, des dizaines de lycéens de Mamoudzou ont manifesté dans la rue, lundi 19 avril, pour protester contre l’insécurité et rendre hommage aux victimes. Pour dénoncer ces violences, ils ont investi les endroits stratégiques de la ville : le lycée Younoussa-Bamana, le Conseil départemental, l’hôtel de ville, le rond-point du barge…. Les lycéens ont montré leur colère après les meurtres d’Ambdoullah et de Miki.
Jeudi 8 avril, Miki a reçu plusieurs coups de ciseaux alors qu’il s’apprêtait à monter dans le bus le ramenant chez lui. Blessé à la tête, aux poumons et au cou, le jeune garçon se trouvait dans un état critique, et a été héliporté d’urgence au Centre hospitalier de Mayotte (CHM) à Mamoudzou. Malgré les efforts des soignants pour le sauver, il a succombé à ses blessures. La mort de Miki a provoqué la colère des habitants de Mitsamboro, et ils ont érigé des barrages dans la localité.
En 2018, des grandes manifestations ont déjà eu lieu à Mayotte Pendant 3 mois, les Mahorais ont manifesté dans la rue pour protester contre l’insécurité et les violences.
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