Illustration/SIPA
Avant le retour des élèves sur les bancs de l’école, le SNUipp-FSU dans le primaire demande des masques, des tests, et une désinfection des écoles.
Fermées depuis le 16 mars dernier à cause de la progression du coronavirus, les écoles rouvriront progressivement à partir du 11 mai. L’annonce a été faite par le chef de l’Etat, Emmanuel Macron, lors de son allocution télévisée lundi. Le président de la République a insisté sur cette réouverture pour améliorer l’immunité collective. Il y aussi l’inégalité devant la fracture numérique et relance de l’économie. A Mayotte, les syndicats d’enseignants, notamment le SNUipp-FSU dans le primaire ont imposé leurs conditions pour une rentrée sans souci face à la surcapacité des établissements mahorais et la difficulté d’imposer les mesures barrières.
Le SNUipp-FSU dans le primaire dénonce la difficulté de faire respecter les gestes barrières dans les écoles "surchargées" de Mayotte, rapporte Le Journal de Mayotte. Les problèmes d’hygiènes récurrents et l’absence de gants et de masques compliquent également la situation. Le secrétaire départemental Rivo Rakotondravelo, demande alors des tests, des masques pour les élèves et les enseignants. Dans la foulée, il exige que les écoles fassent l’objet d’une désinfection quotidienne. Le syndicaliste se pose encore la question sur les défaillances des élus locaux sur ces genres de responsabilité.
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