Alors que les députés examinent un projet de loi d’urgence pour reconstruire Mayotte après le cyclone Chido, la question migratoire s’est imposée au cœur des discussions.
Le projet de loi d’urgence a pour objectif de simplifier les règles d’urbanisme pour une reconstruction rapide de Mayotte, durement touchée par le cyclone Chido. Ce texte, composé de 22 articles, prévoit également des mesures sociales temporaires pour soutenir les habitants. Malgré son objectif clair, le texte n’aborde pas directement la question migratoire, celle-ci étant réservée à une future loi "programme" annoncée dans les deux mois.
Lors de son intervention, Manuel Valls, ministre des Outre-mer, a insisté sur l’importance de lutter contre l’immigration clandestine dans le prochain texte législatif. Il a évoqué des mesures telles que le durcissement des conditions d’accès à la nationalité française pour les enfants d’étrangers ou le renvoi accéléré des migrants en situation irrégulière.
La députée Estelle Youssouffa, rapporteure du projet, a défendu des amendements qui ciblent l’habitat informel et l’éducation. Elle a proposé de soumettre la construction de nouvelles écoles à l’accord des communes pour limiter l’arrivée d’enfants étrangers. Un autre amendement impose désormais des justificatifs pour l’achat de tôles, afin d’éviter leur usage dans des logements précaires. Ces propositions, bien qu’elles aient fait l’objet de critiques, ont été adoptées dans le but de limiter les risques associés aux habitats vulnérables face aux cyclones.
Source : Rtl.fr
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