Le député LR Mansour Kamardine a évoqué, au micro de Romain Desarbres dans Europe Midi, l’insécurité à Mayotte et l’immigration clandestine en faisant un rapprochement entre les deux faits.
"Il y a des gens qui cherchent à trouver l’Eldorado à Mayotte. Sauf que, quand ils arrivent, ils croisent la misère", a fait remarquer Mansour Kamardine au micro de Romain Desarbres dans Europe Midi. Dans la foulée, le député LR a évoqué l’insécurité sur l’île en indiquant que celle-ci est partiellement en lien avec l’immigration clandestine. "Aujourd’hui, il est clair que cette insécurité prégnante sur le territoire puise en partie sa source dans l’immigration clandestine", martèle l’élu.
Mansour Kamardine est allé plus loin en comparant Mayotte à "une prison à ciel ouvert". Selon lui, "les gens habitent dans des maisons en se calfeutrant, avec la peur de sortir la nuit". La vie nocturne n’existe plus sur l’île. Les gens mettent des barrières à travers les fenêtres et malgré cela, ils dorment la peur au ventre. "Ça pose vraiment problème", alerte le député.
Le député LR a aussi fait allusion au flux des clandestins à Mayotte en déclarant que leur arrivée sur l’île "se justifie de venir faire des enfants à Mayotte dans le seul dessein d’accéder à la nationalité française".
Pour rappel, lors de sa récente visite à Mayotte, le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a annoncé le durcissement de l’accès à la nationalité française. Les conditions de droit du sol sur le territoire feront à l’avenir l’objet de renforcement. Il faut qu’un des parents fournisse la preuve qu’il s’occupe réellement de l’enfant depuis trois ans, et non plus depuis deux ans. En parallèle, pour que l’enfant puisse obtenir la nationalité française, il faudra également qu’au moins l’un des parents soit en situation régulière depuis un an, "et non plus depuis trois mois", rapporte Europe 1.
> Plus d’info sur Mayotte.