Illustration - Daniel Cole/AP/SIPA
L’opération Levante 2 s’est déroulée du 15 au 22 août dans l’océan Indien. La COI a souligné l’importance de cet exercice pour mieux surveiller la zone maritime.
Plusieurs pays de la région océan Indien et le Royaume-Uni ont été mobilisés dans le cadre de l’opération Levante 2 avec une capacité de surveillance de 60 navires sur un rayon de 1 223 815 km2.
Cet exercice s’est déroulé du 15 au 22 août dans cette zone maritime, rapporte Le Journal de Mayotte. Les participants ont simulé une intervention simultanée en cas d’attaques ou d’activités illicites en mer par des pirates ayant une connexion avec des groupes mafieux, des trafiquants d’armes ou des terroristes.
Cette opération a été menée par le CRCO (Centre régional de coordination des opérations) et le CRFIM (Centre régional de fusion des informations maritimes). Outre ces deux centres, Madagascar, le Kenya ainsi que le Royaume-Uni y ont également participé avec le déploiement des navires appartenant à la Royal Navy.
La Commission de l’océan Indien (COI) s’est félicitée de la réalisation de Levante 2 en soulignant sa portée dans la politique des Etats membres à mieux surveiller la zone maritime et à réprimer tout acte de nature à compromettre la stabilité des flux commerciaux.
Dans un communiqué, la COI a indiqué que cette opération "fait partie d’une stratégie de dissuasions et de répression de diverses activités illégales en mer dans l’Océan indien occidental, identifiées sous la surveillance du CRFIM". Selon elle, Levante 2 a simulé des opérations de lutte contre des phénomènes comme "l’immigration clandestine, le trafic de drogue et la pêche illégale non déclarée et non règlementée".
Cette organisation a par ailleurs mentionné plusieurs objectifs de cette opération. Entre autres, elle a cité l’amélioration de la connaissance du domaine maritime (MDA) et la dissuasion des activités illégales en mer. Elle a également pour but de renforcer la sécurité maritime, d’intégrer des experts juridiques dans les opérations et de promouvoir le partage d’information entre les partenaires régionaux et internationaux.
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