Contrairement à la métropole, qui a connu une participation historiquement faible, l’île de Mayotte se démarque avec un taux de 67,8%, selon les chiffres rendus publics par la préfecture.
La participation mahoraise est à l’inverse des chiffres nationaux, écrit
Le Journal de Mayotte, qui se fait l’écho d’un fort taux de participation enregistré sur l’île lors du
premier tour des municipales. Il s’élève à 67,8%, dépassant de presque cinq points celui de la métropole, où le taux d’abstention s’établit à plus de 38%, soit un niveau le plus bas historique pour ce type de scrutin.
En clair, les Mahorais se sont rendus massivement aux urnes, contrairement aux métropolitains. La participation à Mayotte a ainsi progressé de plus de neuf points par rapport aux précédentes élections municipales de 2008.
A l’opposé des chiffres nationaux, marqués par une abstention record, les données émanant de la préfecture de Mayotte reflètent l’engouement d’un nombre important d’électeurs, qui se sont déplacés en masse pour élire leurs maires.
Même
la Réunion semblait moins mobilisée ce dimanche. Officiellement, le taux de participation sur l’île se situe à seulement 65,77%, ce qui représente une baisse de près de 3 points comparé au même scrutin en 2008.
Le Journal de Mayotte précise que le vote sur le 101e département s’est déroulé sans incident majeur, hormis une bagarre qui a éclaté dans un bureau de vote à Bandrele, mais sans faire de blessé. Quelques défaillances liées à l’établissement de l’Etat civil ont également été déplorées, ce qui a perturbé légèrement le déroulement des opérations de vote. La raison : « les noms des votants sur les listes étant différent du nom porté sur les pièces d’identité », explique le quotidien mahorais.
De nombreux électeurs ont également été privés de leur droit de vote, après avoir été radiés des listes. A Chirongui par exemple, une cinquantaine de personnes, dont la domiciliation de la résidence principale a été contestée, n’ont pas pu voter. Enfin, dans le chef-lieu à Mamoudzou, « les procédures judiciaires de réinscription sur les listes électorales ont été nombreuses » en prévision du second tour du 30 mars prochain.