Pour la première fois, le président national du Medef, Geoffroy Roux de Bézieux est en visite à Mayotte. Il a constaté l’existence des opportunités, liées à la jeunesse.
Le Journal de Mayotte rapporte que pour la première fois de l’histoire du syndicat patronal, le président du Medef, Geoffroy Roux de Bézieux, est en visite dans l’archipel.
Lors de son allocution, le préfet Thierry Suquet a indiqué que Mayotte est le territoire qui a la plus forte croissance économique de France, mais aussi des îles de l’océan Indien, malgré la pandémie et grâce au plan de relance.
Il a cependant, précisé que la jeunesse mahoraise est souvent absente. "On a 2000 jeunes qui partent chaque année faire des études, on a besoin qu’ils rentrent, on a besoin de médecins, de comptables…", a-t-il précisé. Ils permettront, selon lui, de franchir les étapes et les différents défis auxquels le pays est confronté.
Le préfet a par ailleurs, noté que Mayotte fait face à plusieurs défis : l’accès à l’éducation, la santé, le progrès technologique, et surtout l’insécurité. Thierry Suquet a martelé que la lutte sans merci contre la délinquance et la violence est engagée avec la destruction de 350 logements illégaux qui étaient un foyer d’insécurité.
Geoffroy Roux de Bézieux a souligné que cette première visite est non seulement une occasion de parler des problèmes, mais aussi des opportunités.
A son avis, Mayotte souffre d’être "chronologiquement le dernier département français d’outre-mer, et le moins connu". Pourtant, on sort de la crise globalement au niveau national beaucoup plus vite que prévu, à l’exception de quelques secteurs comme le tourisme. "Avec le 2e domaine maritime mondial, l’Outre-mer est une richesse pour la France", a-t-il signifié en réitérant que l’archipel est le département qui se développe le plus vite. Effectivement, en une journée sur l’île aux parfums, "on a vu 5 entreprises, qui sont toutes en très forte croissance", a noté le président du Medef.
Face à cette forte croissance, il a indiqué qu’il faudrait plus de créations d’emplois et d’entreprises pour les jeunes au chômage. Le problème à Mayotte est, à son avis, la rapidité de la croissance démographique par rapport aux moyens qui sont bien présents, mais trop peu ou trop mal dépensés. "J’ai l’impression que le problème ce n’est pas l’argent, les montants d’investissements de l’argent sont là, le problème serait plus l’ingénierie", a-t-il détaillé.
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