Huit parlementaires ont co-signé une proposition de ‘loi constitutionnelle transpartisane’ pour acter et reconnaître officiellement le droit à l’eau et à l’assainissement.
"Pour que le droit à l’eau et à l’assainissement entre pleinement dans la Constitution française", telle est l’initiative de huit parlementaires nationaux, - LR, socialistes, démocrates, indépendants ou bien écologistes. Ils ont co-signé, le lundi 20 mars dernier, soit deux jours avant la Journée mondiale de l’Eau, leur engagement via cette proposition de ‘loi constitutionnelle transpartisane’ dans l’objectif d’acter et de reconnaître officiellement, comme un droit humain fondamental dans la législation française, le droit à l’eau et à l’assainissement, rapporte Le Journal de Mayotte.
Ces 8 parlementaires signataires sont : Mansour Kamardine (LR/Mayotte), Olivier Serva (Libertés, indépendants, outre-mers et territoires/Guadeloupe), Gabriel Amard (LFI-Nupes/Rhône), Anne-Cécile Violland (Horizons/Haute-Savoie), Chantal Jourdan (Socialistes-Nupes/l’Orne), Marcellin Nadeau (Gauche démocrate-Nupes/Martinique), Hubert Ott (Démocrates Modem/Haut-Rhin), et Marie Pochon (Écologistes-Nupes/Drôme).
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Lors de la Journée mondiale de l’Eau le 22 mars, des responsables d’ONG ont alerté le Gouvernement français sachant que, rien qu’en Hexagone, le manque de raccordement à l’eau potable concerne 400 000 individus en habitat précaire, indique La Coalition Eau. Dans les départements ultramarins, notamment à Mayotte, la situation est pire.
En effet, sur l’île plus de 30% de la population n’ont pas accès à l’eau courante (2,2 milliards dans le monde), alors que 46% des Réunionnais sont alimentés via des réseaux ne garantissant pas une sécurité sanitaire.
Par ailleurs, selon les chiffres de l’UNICEF, 297 000 enfants de moins de 5 ans meurent tous les ans à cause de complications infectieuses et bactériennes liées à l’ingestion d’une eau insalubre "et/ou d’une pratique hygiénique inadéquate", toujours selon le média source cité plus haut.
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