Le plan de relance est un programme massif permettant de sauver des entreprises mahoraises.
A Mayotte, le plan de relance a été signé jeudi 27 mai. Ce programme massif, qui associe l’Etat, le département et les collectivités locales, a pour but de sauver des entreprises mahoraises.
"Ce plan va consister à injecter 600 millions d’euros dans l’économie locale, pour maintenir et relancer l’activité économique à Mayotte", a précisé le préfet Jean-François Colombet. Selon ce dernier, l’Etat a fait un gros effort en apportant la moitié, et le Conseil départemental en a également fait en participant à hauteur de 58 millions d’euros. Selon ses dires, l’originalité c’est que des communautés de communes et la ville de Mamoudzou ont souhaité nous rejoindre dans cet effort de relance. Cette somme, issue de plusieurs acteurs va ainsi financer des projets "déjà prêts", note le Journal de Mayotte.
Pour faire face aux difficultés liées à la crise sanitaire en 2020 et 2021, des mesures d’urgence continuent de s’appliquer concrètement aux entreprises, selon le préfet.
Toutefois, des travaux et des chantiers concernant le quotidien des Mahorais seront également engagés avec 14 millions d’euros pour l’eau et l’assainissement, 3 millions d’euros pour des chantiers routiers. "Nous avons pris les dossiers qui étaient prêts et il n’y en avait pas tant que cela. Mais cela va changer la vie des gens car nous allons traiter deux points noirs qui font perdre des heures aux Mahorais tous les jours", a souligné Jean-François Colombet. Le pont de Mangajou et le giratoire de Tsararano font notamment partie de ces projets.
Des programmes en faveur de l’environnement sont également concernés par le plan de relance à Mayotte. Effectivement, il s’agit d’effectuer du reboisement à hauteur de 4 millions d’euros. D’autres projets telle la réhabilitation de friches ou la préservation de la biodiversité bénéficieront aussi de cette enveloppe.
Le préfet Jean-François Colombet a précisé que tout doit être engagé avant fin 2022 sans quoi "nous perdrons les financements". Cela permettra, selon lui, de mettre en route des chantiers en attente, comme les 3 futures usines dessalement de Grande Terre. "Nous avons aussi à nos côtés les partenaires sociaux qui seront vigilants aux conditions dans lesquelles nous le faisons. L’essentiel est que tout soit fait avant fin 2022", a-t-il précisé.
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