Depuis le dimanche 14 janvier, la situation s’est fortement détériorée aux environs du stade de Cavani. Des affrontements ont éclaté entre les habitants locaux et les réfugiés originaires de l’Afrique des Grands Lacs, établis sur la colline dominant le stade, entraînant l’intervention des forces de l’ordre.
Madame H., membre du groupe de manifestantes près du stade de Cavani, exprime son mécontentement face à l’arrivée répétée de réfugiés africains, soulignant que la situation s’aggrave avec des arrivées quotidiennes. Déterminées, elles refusent de partir tant que le camp n’est pas levé, souhaitant empêcher de nouvelles installations au stade. Les tensions impliquent même des jeunes locaux, créant des affrontements nécessitant l’intervention des forces de l’ordre, rapporte Le Journal de Mayotte.
Les forces de l’ordre demeurent silencieuses en ces temps tumultueux. Les tentatives pour contacter la Direction Territoriale de la Police Nationale (DTPN) et la Direction du cabinet de la Préfecture restent infructueuses, selon le média source cité plus haut. Par ailleurs, deux réfugiés congolais confirment l’arrivée récente de 60 Somaliens, escortés par la gendarmerie pour éviter d’éventuelles attaques de la population.
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Gloire, 25 ans, et Fiston, 39 ans, confrontés à des menaces de mort au Congo, cherchent refuge en France, excluant Mayotte. Ils dénoncent les problèmes de sécurité similaires sur l’île et soulignent les délais prolongés de l’OFPRA (Office français de protection des réfugiés et apatrides). Ils attendent leurs documents pour partir en métropole, soulignant que c’est là que la France les protège. Fiston alerte sur la crise humanitaire au stade de Cavani, où la vie est difficile avec 30 euros mensuels et des maladies émergentes.
Gloire et Fiston nient les accusations de violence, affirmant avoir seulement réagi en légitime défense. Bien que la communication soit difficile avec la communauté somalienne, Fiston explique que les tensions proviennent de mauvais traitements. Malgré les divergences, réfugiés et riverains conviennent que la situation actuelle doit changer rapidement.
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