Pour éviter une récidive, le dispositif policier sera renforcé dès ce mercredi matin devant la préfecture de Mayotte. Ce dispositif permettra de favoriser un libre accès aux services administratifs de la préfecture.
Des scènes de bousculade ont eu lieu mardi après-midi autour des grilles de la préfecture de Mayotte. Les policiers sont intervenus afin de déplacer les manifestantes qui bloquaient les grilles principales du bureau des étrangers. Les forces de l’ordre étaient obligées d’entrer en action pour que les gens puissent entrer à l’intérieur du bâtiment des services administratifs ou du bureau des cartes crises. Safina Soula Abdallah, représentante du Collectif de défense des intérêts de Mayotte (Codim) a expliqué que les mamans s’étaient fait pousser par les policiers. Ces derniers ont forcé le passage pour laisser rentrer des étrangers.
Si la police évoque une simple bousculade, les manifestantes dénoncent une véritable agression. "Le chef de la police ne nous a pas respectés, car il ne nous a pas demandé et a forcé le passage", a expliqué Madi Abdou Mariama citée par mayotte.orange.fr. La représentante du Codim pointe du doigt l’officier qui n’a pas respecté les ordres et les décisions donnés par le sous-préfet. "Il exécute les décisions des chefs de service de l’immigration qui régularisent leurs petites copines sans papiers", a ajouté Soula Abdallah.
Dans un communiqué, la préfecture a annoncé que le bureau des étrangers est fermé au public. Toutefois, le service fonctionne toujours avec des prises de rendez-vous pour les étrangers. De son côté, le Codim continue de bloquer l’entrée de la préfecture tous les jours de la semaine de 8 à 16h.
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