Les barrages ont été réinstaurés ce lundi 29 janvier à Mayotte, marquant une semaine de manifestations alors que le département fait face à plusieurs crises…
Pendant tout le week-end, le préfet a pourtant insisté sur "le rétablissement de la liberté d’aller et venir à Mayotte". Que nenni, ce lundi, la situation demeure inchangée par rapport à celle de la semaine précédente. "Nous, les résidants de Mayotte, on est dans l’insécurité totale. Aujourd’hui, c’est trop. Trop, c’est trop. Notre mouvement prend de la force tous les jours", a notamment lancé Siti Hamida Boun-Cheick, membre des forces vives de Mayotte, indiquant "que pour faire une omelette, il faut casser des œufs", rapporte la1ere.francetvinfo.fr/mayotte.
Au cours de la nuit de dimanche à lundi, des heurts ont éclaté entre la population et les forces de l’ordre à Chirongui. Le GIGN a également été déployé dans la commune. En réaction à ces événements, le réseau Hal’o a déclaré ce lundi matin que le ramassage scolaire est significativement perturbé. Le transport des élèves est maintenu uniquement dans les zones où la circulation est fluide.
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