En raison de la recrudescence de la Covid-19 aux Comores, la préfecture de Mayotte a renforcé la surveillance aérienne des côtes.
Une flambée épidémique de coronavirus est actuellement constatée aux Comores. Face à un risque d’importation du variant sud-africain, les autorités à Mayotte ont pris différentes mesures. Pour lutter contre les arrivées des kwassas, le préfet Jean-François Colombet a ainsi déployé plusieurs moyens.
Les brigades nautiques de la PAF et de la gendarmerie, les vedettes côtières de la gendarmerie maritime ainsi que la direction des affaires maritimes de Mayotte, ont été mobilisées.
Outre la section aérienne de la gendarmerie, des moyens privés maritimes et aériens ont été employés "à titre exceptionnel et temporaire", pour mieux détecter les tentatives d’entrées illégales. Depuis un mois, l’association M’safara a renforcé la protection des frontières maritimes, note Le Journal de Mayotte. Elle a réalisé des missions quotidiennes de surveillance aérienne.
Selon la préfecture, les tentatives d’entrées illégales sur le territoire de Mayotte se sont intensifiées, début janvier. "En moyenne, 3,5 kwassas ont été détectés chaque jour entre le 1er et le 19 janvier, contre 1,9 au cours de l’année 2020", a-t-elle indiqué.
Depuis le 23 janvier, 84% des kwassas, détectés dans les eaux territoriales ont été interceptés ou ont fait demi-tour vers Anjouan. Le niveau de protection de la frontière est ainsi supérieur à celui, réalisé du 1er au 23 janvier (72 %).
Jean-François Colombet a ainsi décidé de renouveler l’engagement "exceptionnel et temporaire" de ce moyen de surveillance. Ainsi, son déploiement est prolongé de deux semaines.
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