Les flammes ont détruit plus de 20 hectares de forêts, notamment à Choungui et Chirongui. Ces feux sont attribués à la pratique illégale de la culture sur brûlis.
Le week-end dernier, plusieurs incendies ont éclaté à Mayotte et ravagé plus de 20 hectares au sud de l’île. La culture sur brûlis, une technique qui consiste à brûler des parcelles de terre pour préparer les cultures, est illégale à Mayotte. Cette méthode provoque souvent des incendies incontrôlables, surtout en saison sèche. Depuis jeudi, une trentaine de sapeurs-pompiers sont mobilisés pour contenir les feux. Les interventions sont particulièrement difficiles dans les zones reculées et difficilement accessibles.
Les feux ont détruit 10 hectares de forêt à Choungui et entre 12 et 14 hectares à Chirongui. Les membres de la réserve naturelle de Mayotte ont constaté les dommages ce lundi. Selon Bourahima Hassani, responsable de la patrouille de la réserve, les incendies ont envahi des zones protégées et sont devenus incontrôlables.
Djamadar Saindou, directeur de la réserve naturelle de Mayotte, a rappelé l’importance des réserves naturelles pour la région. "Les réserves naturelles nationales nous apportent beaucoup de bénéfices. Elles sont sur des crêtes et des monts, elles servent de zones humides. Si on les détruit, on se retire le droit en ces temps de sécheresse d’avoir plus d’eau", a-t-il déclaré.
Source : La1ere.francetvinfo.fr