Tandis que les secours s’efforcent de retrouver des survivants, des actes de pillage se multiplient dans l’archipel. A Mamoudzou, des individus ciblent des supérettes, des véhicules et des entreprises.
Depuis le passage du cyclone Chido à Mayotte, l’insécurité s’est intensifiée. Les habitants vivent dans une angoisse grandissante, non seulement à cause des dégâts matériels causés par des vents soufflant à plus de 220 km/h, mais aussi en raison de l’augmentation des actes criminels. "Le soir, personne ne sort", confie Nasser, un habitant, qui explique que l’insécurité grimpe à mesure que les pillages se multiplient. Des voitures, des entreprises, des magasins : rien n’échappe à ces voleurs qui profitent de la situation pour dévaliser.
Face à cette insécurité, le maire de Mamoudzou, Ambdilwahedou Soumaila, appelle à des renforts de gendarmerie pour sécuriser les quartiers. "Il faut sécuriser les biens des personnes et des entreprises", insiste-t-il. Selon lui, il faut éviter que des voyous exploitent le malheur des habitants. Le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, se rendra sur place ce lundi. Emmanuel Macron, quant à lui, présidera ce lundi 16 décembre une réunion au centre interministériel de crise du ministère de l’Intérieur, dédiée à la gestion de cette situation.
Sur place, des avions militaires commencent à arriver, et un pont aérien est en cours d’organisation depuis La Réunion pour accélérer les opérations de secours. Pendant ce temps, les secouristes poursuivent sans relâche leurs efforts pour retrouver des survivants sous les décombres.
Source : Rtl.fr