L’opération "Wuambushu" menée à Mayotte vise à sécuriser l’île. Après l’autorisation de sa reprise, l’État a confirmé vendredi vouloir détruire 1 000 logements insalubres sur le territoire.
Depuis le mois d’avril, les autorités françaises ont déployé plusieurs forces de l’ordre à Mayotte dans le cadre de l’opération Wuambushu. Celle-ci comprend une série d’interventions policières visant à déloger les habitants en situation irrégulière, majoritairement originaires des Comores, à détruire les bidonvilles et à lutter contre la criminalité dans l’archipel.
Après avoir été suspendue, l’opération Wuambushu a pu reprendre mercredi, suite à l’autorisation accordée par la justice. Le préfet Thierry Suquet a réaffirmé sa détermination à lutter contre l’habitat insalubre lors d’une visite dans un quartier à Mamoudzou. Il a déploré vendredi les conditions de vie insupportables dans lesquelles certaines personnes résident, mettant ainsi leur vie en danger.
Comme le rapporte Le Monde, M. Suquet a annoncé que l’État prévoit de détruire environ "mille cases" considérées comme étant des logements insalubres à Mayotte. Le préfet était accompagné d’une équipe de l’agence régionale de santé, de la préfecture et de travailleurs sociaux pour identifier les logements en tôle qui seront prochainement démolis dans le quartier de Cavani.
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