Cinq gilets jaunes de Mayotte ont été expulsés conduisant ainsi à des rebellions qui ont nécessité l’opération d’apaisement de la police.
Des gilets jaunes n’ayant rien à voir avec la mobilisation en France ont été institués à Mayotte dans le but d’une surveillance de proximité dans les quartiers pour prévenir de la délinquance. Plusieurs associations dont les membres portent ces gilets aux bandes fluorescentes ont été ainsi nées d’un Comité de médiation des sages assurant ainsi la paix dans ces endroits, selon le Journal de Mayotte.
Pourtant, une opération de lutte contre l’immigration clandestine a eu lieu pour déloger ceux qui sont en situation irrégulière. Ce fut le cas des cinq gilets jaunes interceptés et expulsés, a expliqué le préfet, Dominique Sorain devant les membres du Conseil économique et social. Cette situation a mis à mal la position de ces gilets jaunes, d’un côté en tant que sécurité appréhendant les délinquances mais d’un autre, en fuite face à cette opération.
Dimanche matin, le commandant Demeusy a indiqué avoir intercepté 29 étrangers en situation irrégulière lors d’une descente sur terrain à Batrolo, Kawéni. Conséquence : des jeunes se sont rebellés en cassant des voitures nécessitant ainsi l’intervention de la police qui a tiré 20 grenades lacrymogènes et fermé la route pendant un moment.
Face à cette situation, les policiers accompagnés du capitaine Chamassi, le représentant du préfet ainsi que Thierry Lizola du Bureau prévention partenariat de la police nationale sont allés à la rencontre des gilets jaunes. Ces derniers ont ainsi rappelé leur mission se limitant ainsi à une participation citoyenne à la sécurité mais qui pourrait les tenter à demander une impunité de reconduite. De leur côté, les gilets jaunes se défendent ainsi en évoquant le cas d’étrangers en situation irrégulière comme eux mais ne faisant aucune action citoyenne.