La réunion à huis clos entre la Présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, et les corps intermédiaires (associations, collectifs, syndicats…) a permis au public de s’exprimer sur les attentes de la population et de faire avancer les travaux à propos du projet de loi Mayotte.
La présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, a eu des discussions à huis clos, vendredi matin à la Cadema, avec les corps intermédiaires de Mayotte concernant le projet de loi Mayotte (PLM). Cette rencontre avait pour objectif de recueillir les attentes de la population et de faire avancer les travaux sur le projet de loi Mayotte. Plus de 120 propositions issues de la DGOM (Direction générale des Outre-mer) ont été discutées, couvrant des aspects tels que la convergence sociale, les inégalités, et le défi migratoire. "Les revendications ont porté principalement sur la convergence sociale, les inégalités, le défi migratoire. Les attentes de la société civile sont fortes et les enjeux importants, car la situation est grave. Il faut des réponses à la hauteur", a déclaré la députée LIOT de Mayotte, Estelle Youssouffa sur les propos repris par Le Journal de Mayotte.
Le projet de loi Mayotte est en discussion entre les élus du département et le gouvernement. La réunion avec la Présidente de l’Assemblée nationale visait à clarifier certains points et à faire pression pour faire avancer le processus. Il est souligné qu’une unité est nécessaire pour que les propositions des institutions et des collectifs soient prises en compte. La principale revendication exprimée est de mettre fin aux séjours territorialisés pour contrôler l’immigration clandestine. Les discussions devraient avoir lieu entre mars et juin, et l’espoir est que la loi soit votée au début de l’année 2025.
La mobilité est également un enjeu crucial pour le développement du territoire. Yaël Braun-Pivet s’est rendue à la Cadema pour discuter des travaux concernant la mobilité, y compris le projet Caribus. Des questions ont été posées sur la sécurité dans les transports, les problèmes de congestion et d’embouteillages. Des mesures telles que la présence d’agents de sécurité dans les zones sensibles, l’installation de vitres spéciales pour prévenir le caillassage des bus, et la création de parkings en périphérie pour inciter la population à utiliser des navettes ont été discutées.