À l’appel des Forces Vives, certains barragistes et soutiens du mouvement se sont mobilisés pour exprimer leur mécontentement envers le préfet.
Mercredi 31 janvier, environ 300 manifestants se sont rassemblés à Mamoudzou à l’appel des Forces Vives de Mayotte. La manifestation a débuté devant le service des étrangers de la préfecture avant de se déplacer vers la place de la République. Les manifestants, dont des barragistes, ont exprimé leur mécontentement envers le préfet. Certains élus ont rejoint le mouvement. Ils ont exprimé des revendications concernant le titre de séjour, la sécurité et l’immigration.
La police a tenté de dégager le passage, utilisant même un spray au poivre répulsif. Cependant, la situation a dégénéré, entraînant la chute d’un policier bousculé par les manifestants. Bien que la tension se soit apaisée par la suite, les revendications ont persisté.
Selon les manifestants, le préfet a été "disqualifié" en voulant lever de force les barrages le week-end précédent. Ils ont même utilisé des blindés pour disperser les manifestants. Ces derniers ont dénoncé des méthodes excessives. Ils ont exprimé des accusations telles que "On veut tuer les Mahorais." La manifestation s’est poursuivie vers la barge, bloquée par les forces de l’ordre.
Une réunion entre les élus et les Forces Vives a eu lieu en début d’après-midi pour écouter les revendications des manifestants. Cependant, des tensions sont apparues entre les Forces Vives et Ben Issa Ousseni, président du conseil départemental. Malgré cela, cinq élus ont rejoint les manifestants devant la préfecture après la réunion.
Les grandes lignes des revendications portent sur la fin du titre de séjour territorialisé, la dénonciation de "l’apartheid législatif et règlementaire", la demande de sécurité renforcée, et un meilleur contrôle de l’immigration.
Source : Lejournaldemayotte.yt
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