À Mayotte, la rentrée scolaire prévue ce lundi 27 janvier intervient un mois et demi après le cyclone Chido qui a fortement perturbé l’île. Les autorités académiques s’organisent pour assurer une reprise dans un contexte difficile, avec des infrastructures encore fragiles.
Le recteur de l’académie, Jacques Mikulovic, a expliqué sur France Inter : "je crois que plus on attend, plus ça sera difficile", sachant que plusieurs Mahorais continuent de faire face à des conditions de vie extrêmement précaires après Chido. "Donc on est conscients que la rentrée sera progressive et on va faire le maximum pour qu’elle se passe le mieux possible", a-t-il promis dans des propos retranscrits sur le site de Franceinfo.
Le recteur a affirmé que cette rentrée se déroule dans un contexte marqué par des "conditions précaires" tout en étant "sécurisées". Il a développé : "c’est-à-dire qu’on ne va pas pouvoir accueillir tous les élèves en même temps, mais les lieux dans lesquels on va accueillir les élèves sont sécurisés".
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Jacques Mikulovic a aussi rejeté les critiques de la FCPE (Fédération des Conseils de Parents d’Élèves) concernant l’absence de garanties en matière de sécurité. Une commission spécialisée a identifié les zones à risque, et celles jugées dangereuses ont été fermées, ce qui réduit la capacité de certains établissements.
En ce qui concerne le matériel scolaire, toutes les livraisons ne sont pas encore complètes. Les fournitures manquantes, telles que des crayons, cahiers, ou encore tubes de colle, seront progressivement distribuées à partir du mercredi 29 janvier dans les écoles concernées. Ces mesures visent à permettre une reprise des cours dans les meilleures conditions possibles malgré les défis logistiques et matériels.
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