Le ministre en charge des Outre-mer, Philipe Vigier, a entamé une visite officielle de deux jours dans l’île au lagon. Son arrivée a eu lieu le mercredi 1er novembre, et sa première étape a été le congrès de la Fédération des Conseils de Parents d’Élèves (FCPE).
Philipe Vigier, accompagné du préfet de Mayotte, Thierry Suquet, et du Recteur de Mayotte, Jacques Mikulovic, a rejoint le collège de Tsimkoura à Chirongui. Là, une cinquantaine de membres de la FCPE, le sénateur Thani Mohamed Soilihi et la députée Estelle Youssouffa les attendaient. L’objectif de cette réunion était d’aborder les nombreux problèmes scolaires auxquels sont confrontés les élèves mahorais. Les discussions ont notamment porté sur le climat scolaire, l’enseignement adapté à Mayotte, la nécessité d’ajuster les moyens au territoire, et les défis de la restauration scolaire, particulièrement liés à l’approvisionnement en eau, rapporte Le Journal de Mayotte.
Les parents réclament à l’État d’améliorer l’éducation à Mayotte, réduire les effectifs par classe, augmenter le personnel enseignant et les installations adaptées pour les élèves handicapés. Ils demandent également une meilleure sécurité aux abords des établissements scolaires. En outre, ils expriment des inquiétudes concernant l’afflux de mineurs étrangers en période de rentrée scolaire, affirmant que cela impacte négativement la réussite des étudiants locaux. Les parents demandent des ressources matérielles et humaines adéquates pour remédier à ces soucis et éviter que leurs progénitures ne soient pénalisées dans leurs études supérieures.
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La restauration scolaire à Mayotte est inégale, la plupart des établissements ne proposant que des collations de qualité variable. La FCPE propose d’adapter l’approvisionnement en privilégiant les produits locaux, d’équiper les établissements en salles de restauration, d’élargir le petit déjeuner gratuit et de fournir des repas à 1 euro ou gratuits, ainsi que de garantir l’accès à l’eau dans toutes les écoles. Le Recteur annonce un investissement significatif pour la construction et la rénovation des établissements, ainsi que des expérimentations pour améliorer les services alimentaires. Il évoque également la nécessité de revoir les critères d’évaluation des élèves locaux, étant donné les résultats insatisfaisants.
Par ailleurs, le ministre en charge des Outre-mer a assuré : "Mayotte on en parle avec le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin mais aussi avec la Première ministre, Élisabeth Borne, plus souvent que vous ne le croyez et maintenant on va agir".
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