Lundi 24 avril, le préfet Thierry Suquet a appuyé devant la presse que la France ne va pas arrêter l’opération ’Wuambushu’ lancée à Mayotte en marge de la lutte contre la délinquance et les bidonvilles.
"Les opérations (...) de lutte contre la délinquance et contre l’habitat insalubre, avec leurs conséquences sur l’immigration clandestine, on ne les arrêtera pas", a assuré le préfet Thierry Suquet sur un parking de Tzoundzou, banlieue de Mamoudzou.
Il a aussi dit espérer "reprendre rapidement" les rotations de bateaux vers l’île comorienne d’Anjouan, les Comores ayant refusé l’accostage d’un navire qui transportait une soixantaine de personnes, lundi. Parmi ces personnes, des "gens qui rentraient aux Comores parce qu’ils étaient en situation illégale", rapportent les médias francophones comme TV5 Monde.
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Fakridine Mahamoud, ministre comorien de l’Intérieur, avait assuré à Moroni que "tant que la partie française décidera de faire des choses de façon unilatérale, nous prendrons nos responsabilités". Et "aucun expulsé ne rentrera dans un port sous souveraineté comorienne".
Thierry Suquet a affirmé par ailleurs que la situation devrait se résoudre par "le dialogue". "On a des intérêts communs avec les Comores, qui sont en particulier la sauvegarde de la vie humaine en mer et le contrôle de l’immigration clandestine", a-t-il développé.
Quelque 1 800 policiers et gendarmes, dont des centaines en provenance de la France, sont mobilisés sur l’île pour ’Wuambushu’ (’reprise’ en mahorais). Le gouvernement n’a pas encore officiellement donné une date de fin à l’opération.
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