C’est le rapport du Comité départemental antifraude de Mayotte. Le CODAF s’est réuni en formation plénière le 7 décembre dernier pour faire le bilan de l’année 2022.
Mercredi passé, le Comité départemental antifraude de Mayotte s’est réuni pour dresser le bilan de l’année 2022. Le Chef de la mission interministérielle de coordination antifraude, Éric Belfayol, était également présent pour réaffirmer l’engagement des services de l’État dans la lutte contre les fraudes aux finances publiques, surtout concernant les entreprises informelles.
D’après le rapport, le 101e département français est toujours gangrené par les fraudes aux finances publiques. Après le contrôle de 338 établissements, les agents des différents services des finances publiques ont établi 86 procédures de travail illégal. L’Office français de l’Immigration et de l’Intégration a relevé 67 infractions. Ces dernières ont engendré des amendes, dont la somme s’élève à 701 520 €, note Le Journal de Mayotte. La Caisse de Sécurité sociale a, par ailleurs, effectué des redressements d’un montant de 486 362 €.
Cette réunion était aussi l’occasion de présenter les principaux axes d’orientation pour 2023 dans la lutte contre les fraudes aux finances publiques. L’année prochaine, les contrôles seront renforcés, a assuré le Comité départemental antifraude de Mayotte. Ils se pencheront aussi sur "la lutte contre la traite des êtres humains liés à l’immigration clandestine".