Trois incendies de forêt se propagent sur l’île, attisés par la sécheresse et des vents puissants. Environ 100 hectares ont déjà été détruits.
Les incendies seraient liés à la culture sur brûlis, une pratique agricole interdite mais encore répandue. Les forêts déracinées par Chido et les rafales de vent accélèrent la propagation des flammes.
Dans le nord de Grande-Terre, à Acoua, un premier incendie a consumé 35 hectares. Ce mercredi matin, il était en phase d’extinction. À Combani, un autre feu s’est propagé sur 40 hectares et reste sous surveillance. Un troisième foyer s’étend sur 20 hectares à Vahibé.
Face à l’urgence, une centaine de sapeurs-pompiers et des équipes de la protection civile sont mobilisés. L’accès aux zones sinistrées est difficile en raison du relief et des amas de végétation laissés par le cyclone.
"Les feux sont plus rapides et plus difficiles à éteindre et le vent de ces derniers jours n’arrange rien", alerte Frédéric Robert, colonel par intérim des pompiers. Le vent, qui souffle jusqu’à 80 km/h, complique encore leur mission.
Les pompiers estiment que ces incendies sont d’origine volontaire, mais non malveillante. "Il s’agit d’actes de malveillance mais plutôt que ces feux sont liés aux pratiques usuelles et notamment à la culture sur brûlis", explique le colonel. Cette méthode, destinée à préparer les sols pour de nouvelles cultures, est pourtant interdite en raison des risques qu’elle engendre.
Source : 20minutes.fr