Ce lundi 13 janvier, la commission de l’Assemblée débute l’examen du projet de loi d’urgence dédié à Mayotte. Il s’agit du premier texte soumis par le gouvernement dirigé par François Bayrou.
L’Assemblée examine ce lundi le projet de loi d’urgence pour Mayotte en commission. Ce texte, premier du gouvernement de François Bayrou, vise à accélérer la reconstruction de l’archipel après le cyclone Chido, le plus destructeur depuis 90 ans. La question migratoire, pourtant sensible, est reportée, ce qui mécontente certains élus locaux et le Rassemblement National. Manuel Valls, nouveau ministre des Outre-mer, ouvre les débats à 15 heures devant la commission des Affaires économiques. Le projet prévoit des dérogations temporaires aux règles d’urbanisme et des mesures sociales d’urgence. Cependant, les élus mahorais critiquent un manque de consultation et de prise en compte de leurs amendements, rapportent les médias nationaux comme Le Figaro.
> À lire aussi : Yaël-Braun-Pivet : ’Comme je connais bien Mayotte, cela me permet de me rendre compte de la réalité des dégâts’
L’Association des maires de Mayotte a adressé une lettre à Yaël Braun-Pivet, demandant la suppression du droit du sol, jugée essentielle pour redresser Mayotte. Ce département, le plus pauvre de France, fait face à de graves défis : immigration, sécurité, éducation et développement économique. Le gouvernement prépare un projet de ’loi programme’ attendu dans quelques semaines, tandis qu’un projet d’urgence pour la reconstruction est examiné dès lundi. Ce texte est critiqué pour son manque de solutions globales, mais peu d’élus envisagent de s’y opposer. Débattu à partir du 20 janvier, il devrait être rapidement adopté, avant un examen au Sénat prévu le 3 février.
> Toute l’actualité à Mayotte sur LINFO.re