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Pour faire face aux violences fréquentes en milieu scolaire, le rectorat a décidé de créer un "plan violences" qui servira à régler en profondeur les problèmes.
Le vice-recteur de Mayotte depuis juillet 2019, Gilles Halbout, a pris la décision de contribuer à éradiquer les violences en milieu scolaire sur l’île. Il a alors décidé de créer un "plan violences" qui consiste à "agir sur le fond" pour lutter contre ces violences devenues de plus en plus fréquentes, rapporte Le Journal de Mayotte.
A la suite de l’agression dont était victime une élèves sur le chemin du lycée, des élèves du LPO de Kawéni ont pris l’initiative de se manifester contre ces violences quasi quotidiennes, jeudi 23 janvier. Ils ont en autre revendiqué l’installation d’un arrêt bus, juste devant l’entrée de l’établissement, pour éviter de parcourir à pied des dizaines de mètres. Un trajet sur lequel des élèves pourraient se faire agresser.
De son côté, Gilles Halbout a réagi en déclarant que : "La violence ne doit pas être la norme". D’où la création du "plan violences". Le recteur a aussi ajouté qu’il n’y a "pas de quoi stigmatiser les Mahorais", car les violences en milieu scolaire existent partout dans le monde. Seulement, dans la ville de Montpellier, dont il est originaire, "quand quelqu’un subit des violences, il porte plainte et ça se sait". D’où la nécessité d’en parler, a-t-il tenu à souligner, car selon lui, "en parler peut libérer certaines souffrances".
>>> Voir notre dossier sur la Mayotte.