Dans le cadre du programme ’Taratibu Ora Makao’ (Résidence paisible), des maisons construites dans les normes vont remplacer des cases en tôle des quartiers défavorisés de Mayotte.
Les habitants des cases en tôle de Tsoundzou II (Mayotte) vont être temporairement logés dans un village constitué de maisons en dur en attendant que leurs maisons, construites dans les normes, soient bâtis. Christelle Dubos, secrétaire d’État auprès de la ministre des Solidarités et de la Santé, a, en effet, expliqué qu’il est question "de construire un village d’urgence pour loger les habitants dont on va déconstruire l’habitat insalubre".
Ce programme de logement consiste notamment à construire des maisons non seulement décentes, mais aussi respectueuses des normes parasismiques et paracycloniques.
Initialement, le coût de chaque logement a été fixé à 50 000 euros, mais cette somme est encore trop élevée pour des foyers trop modestes, rapporte Le Journal de Mayotte.
Le chef de projet Construction à l’Etablissement public Foncier et d’Aménagement (EPFAM), Sébastien Fumaz, a alors fait part d’une réduction de coût. Selon ses explications, ils ont décidé d’abaisser le coût à "30 000 euros en cas d’autoconstruction par le futur acquéreur".
Autrement dit, l’entreprise de construction assure uniquement la production et l’installation des parties sensibles du logement, à savoir : les fondations, l’électricité, ou encore l’assainissement. Le reste est conçu pour être assemblé sans compétences particulières et "la structure peut se monter en 3 jours par 10 personnes non qualifiées et un architecte encadrant", est-il aussi indiqué.
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