La semaine dernière, deux adolescentes ont essayé de poignarder un policier qui contrôlait une personne connue des autorités. L’une des jeunes filles, âgée de 16 ans, a été arrêtée… Et pourtant...
La mise en cause n’avait pas voulu désigner son acolyte, mais linfokwezi.fr révèle que d’après une source proche du dossier, elles font partie d’une bande de jeunes délinquants. La justice a décidé que celle qui a été interpellée soit placée en famille d’accueil. Elle pourra retourner chez ses parents le week-end, et sera obligée de suivre une cure de désintoxication.
Face à cette décision, le syndicat Alliance Police a réagi avec véhémence, rappelant que le policier a pu mourir, et que cet agent a été victime d’une tentative de meurtre par une mineure de 16 ans.
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"Alliance dénonce une absence totale de la prise en compte des intérêts de la victime dans cette affaire. L’auteure est considérée à la place de la victime", lance le syndicat en se demandant : "les juges ne doivent-ils pas considérer aussi les habitudes criminelles ou infractionnelles de la victime ?".
Les policiers ont aussi tenu à ‘dénoncer’ cette décision qui risque d’avoir un impact sur "les positions opérationnelles des forces de l’ordre et d’encourager les délinquants". Alliance pointant du doigt "une attitude laxiste envers les mineurs de plus en plus violents". Et que cette décision n’est "pas à la hauteur de l’engagement des forces de l’ordre pour la sécurité des Mahorais".
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