Dans la nuit du mardi 14 au mercredi 15 janvier, les députés en commission ont validé une loi destinée à répondre à la situation d’urgence à Mayotte. Cette mesure prévoit une simplification des démarches liées à l’urbanisme pour faciliter la reprise rapide des infrastructures du département, sévèrement endommagées par Chido.
Le projet de loi d’urgence pour Mayotte, présenté par le gouvernement de Bayrou, a été adopté en commission dans la nuit du 14 au 15 janvier, malgré de vives critiques. Ce texte vise à simplifier les démarches en matière d’urbanisme pour accélérer la reconstruction de l’île, gravement touché par le cyclone Chido mi-décembre. Des mesures sociales temporaires y sont également incluses, mais plusieurs élus ont dénoncé l’absence d’ambition et le manque de consultation des acteurs locaux. Les députés ont aussi contesté des amendements visant à lutter contre les bidonvilles, finalement jugés hors sujet, rapportent les médias francophones comme France 24. Le projet a divisé sur des questions telles que l’immigration et la gestion des crises structurelles.
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Un projet de loi visant des actions durables pour Mayotte sera présenté en mars, tandis qu’une proposition modifiant les règles d’accès à la nationalité française pour les enfants nés sur place sera discutée le 6 février. Un amendement adopté demande un rapport détaillé sur les conséquences humaines du cyclone Chido, à fournir dans le mois suivant la promulgation. Le gouvernement a exprimé son soutien à cette initiative, malgré un climat politique tendu et des critiques sur sa gestion de la crise. Le texte sera débattu par les députés le 20 janvier, puis transmis au Sénat pour examen à partir du 3 février.
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