Une recrudescence de l’épidémie de mpox est actuellement constatée dans le centre de l’Afrique. Mayotte se prépare à une éventuelle arrivée de cette maladie après avoir stoppé le choléra.
L’épidémie de choléra à Mayotte a débuté mi-mars avec les premiers cas signalés chez des individus revenant des Comores. La maladie s’est répandue dans plusieurs bidonvilles, faisant craindre une progression beaucoup plus rapide.
Pourtant, depuis près de deux mois, aucun cas de choléra n’a été identifié sur l’île, rapporte BFMTV. Au 31 août, 221 cas ont finalement été enregistrés.
Le bilan diffusé par l’ARS (Agence régionale de santé), fait état de cinq personnes dont la mort est "imputable au choléra" et deux "partiellement imputables" à la maladie.
"La situation est satisfaisante. Elle montre l’efficacité de notre réponse", a annoncé Bastien Morvan, le directeur de cabinet de l’ARS. Toutefois, la vigilance est de mise, car avec l’arrivée de la saison des pluies, le risque de maladies hydriques est décuplé. "Nous pourrions voir l’épidémie repartir à ce moment-là", a précisé Tanguy Cholin, chef du département de la sécurité et des urgences sanitaires de l’ARS.
Lundi 2 septembre, les autorités sanitaires ont assuré que Mayotte se prépare à une éventuelle arrivée de mpox. Elles surveillent cette maladie, car l’île fait partie des pays les plus à risque. En effet, le département attire de nombreux migrants originaires de l’Afrique des Grands Lacs.
Selon Bastien Morvan, deux cas de mpox ont été recensés à Mayotte en 2022. "Nous avons donc mis au point un plan de riposte basé sur ce que nous avions établi à l’époque", a-t-il rappelé.
L’objectif est d’identifier rapidement les cas suspects avec un circuit de prise en charge dédié pour les voyageurs arrivant de zones à risques.
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