LUDOVIC MARIN-POOL/SIPA
À Mayotte, les syndicats enseignants craignent une reprise marquée par l’"improvisation". Jeudi 9 janvier, ils ont annoncé le lancement d’une grève reconductible dès lundi prochain, jour de retour des enseignants et des personnels administratifs.
Un mois après le passage de Chido, les syndicats enseignants de Mayotte dénoncent une reprise qu’ils jugent improvisée. Ils ont annoncé une grève reconductible dès lundi, date prévue pour la rentrée administrative des enseignants et personnels. Les écoles du département, gravement touchées par la catastrophe du 14 décembre, doivent rouvrir aux élèves le 20 janvier. Cependant, les syndicats estiment que cette décision ne tient pas compte des réalités locales. De nombreux enseignants sont encore sans logement, sans eau ni électricité, et ont perdu leurs biens. Par ailleurs, une partie des infrastructures scolaires reste endommagée, compliquant les conditions d’un retour à une scolarité normale.
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"Sans aucune directive, aucun protocole, dans l’improvisation, on nous demande de nous réunir pour […] bâtir, ensemble, un plan de reprise des activités scolaires en lien avec les réalités de votre école, de votre collège, de votre lycée", écrivent-ils, rapportent les médias nationaux comme 20 Minutes. Par ailleurs, les syndicats dénoncent une inégalité dans l’attribution de l’aide exceptionnelle prévue pour Mayotte, estimant qu’elle devrait concerner tous les agents du rectorat. Ils rappellent que le cyclone a affecté l’ensemble du personnel sans distinction et réclament une prise en charge équitable pour tous.
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