Ces 52 Malgaches refoulés n’auraient pas de papier alors que certains d’entre eux ont déjà vécu à Mayotte depuis une dizaine d’années.
La lutte contre l’immigration clandestine se poursuit à Mayotte. Une nouvelle opération d’expulsion a été conduite dans le 101e département français. Au total, 52 ressortissants malgaches ont été appréhendés dans le quartier de Petite-Terre. Les autorités françaises ont alors procédé à une fouille minutieuse au moment de leur interpellation. Ils ne disposaient d’aucun document officiel, confirmant ainsi leurs entrées clandestines sur l’île. D’après le quotidien Madagascar Tribune, certains d’entre eux vivaient sur l’île depuis une dizaine d’années. En conséquence, les autorités françaises ont pris la décision de les expulser immédiatement vers la Grande Ile.
Le rapatriement des 52 Malgaches en situation irrégulière a été réalisé, mercredi 26 juillet, via un vol spécialement affrété à destination de Nosy Be. Parmi les rapatriés figuraient des femmes et des enfants, ce qui rendait leur situation d’autant plus préoccupante, rapporte le journal Midi Madagasikara. Les rapatriés ont été aussitôt pris en charge par les autorités malgaches dès leur arrivée à Nosy Be. Dans la foulée, une enquête en cours afin de comprendre les circonstances de leur départ de Madagascar et leur périple jusqu’à Mayotte.
Les informations relayées ce mardi ont révélé qu’une opération policière d’envergure a été conduite à Petite-Terre. Un groupe de clandestins en situation irrégulière a été alors arrêté. Parmi eux se trouvaient près de 50 femmes malgaches et 15 Congolais. Ils ont été appréhendés au moment d’entrer illégalement sur le territoire français. Les autorités mahoraises ont été informées de la présence suspecte d’une pirogue à deux moteurs de 11 mètres, au large des côtes de Petite-Terre. Sans attendre, elles ont déployé d’importants moyens pour intercepter cette embarcation à bord de laquelle se trouvaient des dizaines de personnes. Il y avait en particulier des femmes malgaches, et un groupe de 15 Congolais qui avaient opté pour le kwassa-kwassa pour tenter leur entrée clandestine à Mayotte.
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