Marine Le Pen à Mayotte : "Je veux vous adresser aujourd’hui un message d’espérance"

LINFO.RE – créé le 20.12.2021 à 12h37 – La rédaction

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La candidate du Rassemblement nationale, Marine Le Pen, a été en déplacement pendant trois jours à Mayotte. Elle a promis de ramener l’espérance sur l’île.

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Un message d’espérance

Marine Le Pen s’est exprimée devant environ 400 Mahorais qui se sont rassemblés sur le port de Mamoudzou, (Mayotte) samedi 18 décembre. A l’issue d’une visite de 3 jours sur l’île, la candidate du RN à la présidentielle 2022 a promis de ramener "l’espérance" sur l’île.
Selon ses dires, la réalité est pire que la pire des descriptions, et la situation s’aggrave à une vitesse terrifiante. "Je veux pourtant vous adresser aujourd’hui un message d’espérance", a-t-elle lancé.

Détails de son programme

Selon la chaîne BFMTV, elle est montée sur scène sous les cris d’"Allah Akbar" (Dieu est grand, en arabe) lancés par ses partisans. Ces derniers ont parfois chanté et dansé en son honneur, au son de chants religieux musulmans. Marine Le Pen a énoncé différents points de son programme entrant dans le cadre de l’élection présidentielle. Entre autres, on peut citer son projet de référendum sur l’immigration, visant à supprimer le droit du sol et à expulser les clandestins, ou encore ses mesures en faveur du pouvoir d’achat.

"Je suis la seule à être lucide"

La responsable RN a rappelé que l’ensemble de la classe politique continue à se désintéresser des Mahorais. "Il est possible de vous rendre sécurité, prospérité et confiance dans l’avenir. Je suis la seule à être lucide sur la situation de Mayotte", a-t-elle promis.
Marine Le Pen n’a pas omis d’accuser Emmanuel Macron, venu à Mayotte en 2019 "d’inaction". Selon ses dires, pendant près de quinze ans, ce cri (d’amour pour la France, NDLR) n’a eu comme réponses que les sarcasmes méprisants, les promesses sans lendemain et les regards indifférents des gouvernements successifs. Elle a indiqué que la criminalité et la délinquance sont d’abord liées à la submersion de l’immigration clandestine. "Ras-le-bol, cela suffit, ce cauchemar doit s’arrêter", a-t-elle réitéré.