Le Collectif des Citoyens de Mayotte a demandé à l’Etat de prendre ses responsabilités pour assurer la paix civile et de l’ordre public à Mayotte après les manifestations des demandeurs d’asile africains.
Les demandeurs d’asile africains à Mayotte ont manifesté deux fois, la semaine dernière et ce mardi 28 juillet, pour demander une amélioration de leurs conditions de vie. Des mobilisations qui ont été fermement condamnées par le Collectif des Citoyens de Mayotte au mépris de l’état d’urgence sanitaire interdisant de tels rassemblements dans le département. Dans un communiqué relayé par le Journal de Mayotte, il a fait part de son mécontentement. Ils ont d’ailleurs dénoncé une parfaite complicité des services de l’Etat à Mayotte face à l’immigration clandestine.
Selon le Collectif, les clandestins manifestent à visage découvert sans aucune honte pour demander des droits alors qu’ils sont entrés illégalement sur le territoire national. "Il est inadmissible de voir se développer à Mayotte une culture de l’illégalité et de la gratuité parasite qui prospère avec la complicité des autorités préfectorales", a-t-il écrit. Les auteurs du communiqué refusent que le département se transforme en "réceptacle de toute la misère humaine". Ils ne tolèrent pas non plus le fait de déployer la solidarité nationale à l’encontre de ces personnes qui transgressent la loi alors que les ressortissants français à Mayotte vivent dans des conditions indignes de la République.
Pour conclure son communiqué, le Collectif a adressé une requête à l’Etat en lui demandant de prendre ses responsabilités. Il a demandé l’arrêt de la distribution des permis de séjour territorialisés et d’expulser définitivement les ressortissants étrangers en situation irrégulière le plus tôt possible. "Il en va de la paix civile et de l’ordre public à Mayotte", a-t-il mis en garde.
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