La signature de l’accord concernant la rétrocession des îles Chagos prend du retard. Face à la pression de l’opposition, le nouveau Premier ministre britannique exige une révision du document.
L’avenir de l’accord de rétrocession des îles Chagos, annoncé par le Royaume-Uni et Maurice, reste incertain. Le gouvernement britannique fait face à une pression croissante de l’opposition. À la Chambre des Communes, des députés ont réclamé un référendum avant de restituer l’archipel à Maurice. Certains demandent également de patienter jusqu’à l’entrée en fonction du président américain Donald Trump, rapporte Mayotte 1ère.
Les États-Unis, qui partagent une base militaire sur l’île de Diego Garcia, toujours sous contrôle britannique, s’opposent fermement à cet accord. Du côté mauricien, le nouveau Premier ministre, Navin Ramgoulam, issu des récentes élections, exige une révision du texte. Son gouvernement travaille à finaliser le projet d’ici mi-2025.
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