Pour le moment, aucune date précise pour la loi, mais elle sera présentée en Conseil des ministres début 2022. Les quelque 700 propositions d’élus, chefs d’entreprise, citoyens, recueillies par le ministre, qui nourrissent le projet de loi Mayotte, "ont tracé le chemin vers l’égalité républicaine", selon Sébastien Lecornu.
Le premier axe concerne la lutte contre l’immigration clandestine, rapporte Le Journal de Mayotte. Un des deux parents devra être "en situation régulière un an avant la naissance de l’enfant pour que celui-ci puisse bénéficier du droit du sol", au lieu de 3 mois actuellement. Les parents devront également prouver qu’ils s’occupent réellement de l’enfant depuis 3 ans, et non 2, pour l’obtention d’un titre de séjour. Les maires seront alors sollicités pour valider.
En ce qui concerne les délinquants, leur titre de séjour leur sera tout simplement retiré.
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Second axe, la convergence des droits sociaux sur ceux de la France métropolitaine, annoncée pour 2031, qui font l’objet d’une expertise quant à leur accélération. Cela dans le but de ne pas "briser" la dynamique économique en ôtant de manière brusque le coût du travail. L’analyse va fixer le calendrier. Le courrier indique l’ordonnance qui a été publiée il y a quelques jours en Conseil des ministres, concernant la revalorisation des petites retraites.
Le début des travaux pour la piste longue est notamment attendu pour 2023, et "un grand port maritime d’État, si le département en fait le choix". Il y aura aussi ‘l’établissement public du Grand Mayotte’ qui est une plateforme d’ingénierie intégrant "les meilleurs ingénieurs, juristes, financiers du pays", avec une capacité de financement pour "construire ensemble les infrastructures qui feront demain de Mayotte un département à la pointe"…
Cela, outre les grands projets déjà annoncés comme ‘le second hôpital’ ou encore le plan ‘1000 classes pour Mayotte’ qui sera amplifié…
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