Alors qu’il occupera le poste de haut-commissaire de la République en Polynésie française, le préfet de Mayotte Dominique Sorain, s’est confié sur l’année passée dans le 101e département français.
Dans un entretien accordé au Journal de Mayotte, le préfet Dominique Sorain a qualifié sa mission à Mayotte de passionnante. Il s’est d’ailleurs attaché au territoire grâce à l’accueil qui lui a été réservé ainsi que le mode de vie. Celui qui deviendra haut-commissaire de la République en Polynésie française n’a toutefois pas caché que le contact était parfois chaud, mais il a aimé ça. Les moments forts de son séjour étaient surtout marqués par "un très gros travail d’écoute, ensuite, il fallait régler l’ordre, lever les barrages, notamment par le dialogue", a-t-il confié.
Alors qu’il s’apprête à quitter Mayotte, Dominique Sorain a un pincement au cœur. Il y a vécu avec son épouse qui s’est également attachée au territoire. "On croit tous à Mayotte, collectivement. Même si c’est difficile", a-t-il déclaré. Avant de quitter le département, le préfet est revenu sur ses missions notamment la mise en plan d’un plan pour Mayotte dans un contexte de rupture diplomatique avec les Comores. Il a également géré l’immigration, les Sri-Lankais, le cyclone ou encore l’organisation des services de l’Etat.
Dominique Sorain n’a pas oublié d’adresser quelques mots à son successeur. A son avis, il existe encore de nombreux problèmes de développement à régler. Le préfet estime que la lutte contre l’immigration clandestine demeure la clé pour le développement de Mayotte. "Il y a des possibilités surtout vis-à-vis des jeunes, il y a un avenir : partir, revenir à Mayotte, il faut qu’on se préoccupe de la formation des jeunes", a-t-il affirmé. Pour conclure, Dominique Sorain a affirmé que le gros défi de son successeur sera de trouver comment donner confiance aux jeunes.
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