Pour la première fois, les Chèque-vacances s’utilisent à Mayotte, où seulement trois professionnels les acceptent, contre plus de 600 à La Réunion.
Les chèques-vacances font leur première percée à Mayotte mais assez timidement. Le directeur de l’Agence nationale pour les chèques vacances, Eric Baudime, qui a fait le déplacement sur l’île, en est actuellement à la phase de démarchage.
« Nous venons démarcher les hôtels, restaurants et prestataires de services », déclare au quotidien Malango le responsable, qui place au cœur de sa mission des opérations de séduction auprès des salariés et acteurs touristiques locaux. Et pour cause, ce titre de paiement, destiné aux familles ayant des revenus modestes, peine à se faire connaître du public mahorais. « Si 600 professionnels les acceptent à La Réunion, ils ne sont que trois à Mayotte », souligne Malango.
Durant son séjour à Mayotte, Eric Baudime doit orchestrer une série de démarchages auprès des entreprises locales. « Il y en a une soixantaine sur l’île », et il doit proposer à leurs salariés les coupons de 10, 20, 25 ou 50 euros de chèques vacances. « Notre vocation est avant tout sociale, il s’agit de faire partir en vacances les ménages les plus défavorisés », explique le directeur de l’Agence nationale pour les chèques vacances.
Ce service s’adresse notamment aux entreprises de moins de 50 salariés, moyennant participation du salarié, mais « pas au delà de un cinquième du montant ». Le 101e département rejoint donc le réseau national Chèques vacances qui compte actuellement quelque 170 000 partenaires.
A rappeler que le chèque-vacances est un titre de paiement qui permet de régler des prestations liées aux loisirs ou vacances comme les transports, l’hébergement - hôtel et restauration – et autres activités culturelles… en France et dans les pays de l’Union européenne.