Le dernier bulletin de l’Institut d’Émission des Départements d’Outre-mer (IEDOM) intitulé "Panorama de l’activité bancaire dans les DOM et les collectivités d’outre-mer de la zone euro en 2017" met en avant cette "bonne santé" des banques ultramarines.
Pour 2017, l’IEDOM qui agit pour la Banque de France annonce la mutation du paysage bancaire en outre-mer. Dans les Départements Français d’Amérique (DFA), dans les Antilles et la Guyane, ou à La Réunion et Mayotte, les établissements bancaires adoptent petit à petit un look métropolitain. Selon le dernier bulletin de l’institut, presque tous les établissements locaux ont disparu à cause des rapprochements avec de grands groupes bancaires hexagonaux ou internationaux.
Mais en 2017, les banques se portaient bien, est-il indiqué dans le rapport. Avec une "conjoncture économique mitigée dans la zone Antilles-Guyane et plus porteuse à La Réunion et à Mayotte en 2017, le niveau d’activité des banques étudiées augmente de manière soutenue", +5,4 % sur un an dans l’océan Indien, contre -0,3 % en 2016, détaille le Journal de Mayotte.
Dans les DFA et dans l’océan indien, le Produit national brut accuse une baisse à cause d’un moindre niveau d’opérations avec la clientèle. En revanche, le résultat net des banques étudiées a connu une hausse considérable à raison de 18,7 % dans les DFA et de 19,3 % dans l’océan Indien. Cette situation s’explique par la baisse des dotations aux provisions pour risques, des dettes probables de l’entreprise. "Compte tenu de la hausse du résultat net, les indicateurs de rentabilité progressent pour les deux zones", souligne l’IEDOM.
Comparé à la métropole, le niveau d’équipements, en guichets ou distributeurs en DOM est inférieur. En effet, le nombre de détenteurs de comptes en banque est moins élevé que dans l’Hexagone. Dans les détails, il s’agit de 0,89 compte ordinaire par habitant en 2017 en moyenne pour les DCOM, contre 1,25 compte bancaire par habitant en 2017 en métropole.
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