Un léger tremblement de terre a secoué Mayotte dans la soirée du 27 août, son épicentre a été détecté à 40 km à l’est de Dzaoudzi. À cet effet, un parlementaire qui siège au Sénat a mis en avant la nécessité de renforcer la surveillance des risques naturels sur le territoire.
Le séisme de magnitude 4.9 qui a traversé l’île mahoraise le 27 août 2024 à 18h51 (heure locale), a relancé le débat sur la surveillance des risques naturels à Mayotte.
Le sénateur Saïd Omar Oili s’est entretenu avec des spécialistes du volcanisme à l’Observatoire du Piton de la Fournaise à La Réunion, en avril dernier. Il a rappelé l’importance de poursuivre les recherches et d’adapter les dispositifs de prévention.
Soucieux de suivre de près l’évolution de la situation volcanique à Mayotte, une délégation sénatoriale rencontreront les chercheurs du REVOSIMA en septembre. Cette audition va être effectuée après la demande d’Omar Oili. Il souhaite "faire le point sur les résultats des études et recherches sur ce phénomène qui impacte l’archipel".
L’ancien maire de Dzaoudzi-Labattoir plaide pour le projet d’allongement de la piste aéroportuaire en Petite-Terre notamment à Bouyouni. Ce choix s’inscrit dans un contexte où les risques sismiques sont élevés dans cette partie de l’île, ce qui nécessite une évaluation approfondie des enjeux liés à la sécurité.
Le sénateur considère que les auditions scientifiques prévues au Sénat constitueront un tournant dans la capacité à anticiper les risques liés au volcanisme de Mayotte.
Il souligne l’urgence de doter Mayotte d’un observatoire volcanologique, similaire à ceux des autres territoires d’Outre-mer, afin de mieux comprendre, anticiper et gérer les risques liés à l’activité volcanique.