Dès la descente de l’avion, les ministres ont pris la parole. Ils annoncent un projet de loi et une révision constitutionnelle qui seront présentés dans les prochains mois. Retour sur les mesures phares de ce discours.
La fin du droit du sol sur le territoire de Mayotte. C’est le point le plus important à retenir. De même pour les titres de séjours territorialisés. Le Ministre de l’Intérieur se veut ferme sur la question de l’immigration.
"Sans parents français, il ne sera plus possible de devenir français", annonce Gérald Darmanin. Ces mesures sont très fortes puisqu’elles nécessitent une révision constitutionnelle, avec l’accord du Président de la République.
La fin des barrages est également une priorité. Les protestations des forces vives ont pris la forme de barrages sur tout le territoire. "Il faut que cette situation extrêmement difficile cesse et pour cela, il faut apporter des réponses à cette crise", continuent les ministres.
"’Ces barrages handicapent les mahorais de différentes façons. Économiquement, puisque l’activité économique est au ralenti et le taux de chômage en hausse constante. Sécuritaire, puisque certains regroupements engendrent des violences. Mais également sanitaire, car tous les détritus ne sont pas ramassés et donnent lieu à des maladies préoccupantes".
15 membres du GIGN sont également arrivés ce matin. Ils ont pour mission "de procéder à des interpellations massives et importantes pendant plusieurs semaines". Cette action commence aujourd’hui avec le démantèlement du camp de Cavani.
Les personnes en situation irrégulière seront expulsées. "L’île de Mayotte n’a pas à subir la misère des pays voisins. C’est un territoire de la République française qui n’a plus à connaître cette situation".
"C’est mon premier déplacement à Mayotte en tant que Ministre mais également en tant que française" avoue Marie Guévenoux.
Elle s’engage à présenter un projet de loi d’urgence à Mayotte avec tous les points abordés précédemment. "Aucun de ces points ne seront occultés. Nous travaillerons avec les acteurs économiques, les élus locaux et l’ensemble de la population".
La Ministre déléguée en charge des Outre-mer annonce qu’elle reviendra dans un mois.