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Les nuits sont toujours agitées à Koungou la deuxième commune la plus peuplée de Mayotte. Les gendarmes sont confrontés à un problème de taille face à des jeunes qui jouent au chat et à la souris avec eux.
Une ambulance a été la cible des jeunes extrêmement mobiles samedi soir à Koungou, seconde commune la plus peuplée de Mayotte. Cette agression fait suite à celle d’un scootériste survenue en début de semaine. Le véhicule a été caillassé à hauteur de La Poste alors qu’il était de retour du Centre médical de référence de Dzoumogne. Le conducteur a été blessé à la tempe et les gendarmes ont dû entrer en action en lançant des tirs de grenades lacrymogènes, rapporte le Journal de Mayotte. Des interventions de ce genre ont lieu toutes les deux nuits environ sur le secteur. Le personnel de l’hôpital de Dzoumogné a décidé d’arrêter ses activités ce lundi en solidarité.
L’auteur de ces caillassages n’est autre que des jeunes "qui jouent au chat et à la souris avec nous", rapporte le colonel Capelle, à la tête de la gendarmerie de Mayotte. Les ambulances sont désormais escortées et les forces de l’ordre interviennent immédiatement sur les tentatives de barrages. L’agent parle de jeunes très mobiles situés à 50 mètres d’eux, d’où l’impossibilité de les arrêter. "Je ne peux pas mettre des gendarmes tout le long des 17 km de la commune, entre Longoni et le rond-point de Jumbo.", a-t-il lâché. Selon la même source, les gendarmes font face à un problème de taille. Les jeunes retrouvent leur liberté peu de temps après leur interpellation. Les habitants connaissent leur identité, mais refusent de les dénoncer de peur qu’ils se vengent.
Le colonel Capelle propose comme unique solution la capacité des parents ou des référents d’encadrer ces jeunes qui sont seulement âgés de 10 ans. Un vrai travail auprès de ces jeunes a été alors entamé par plusieurs associations.
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