Face aux barrages érigés sur les routes et les caillassages sur les bus scolaires et les véhicules, les élus mahorais ont décidé de fermer les écoles du premier degré à partir de jeudi 15 septembre.
A l’issue d’une réunion à la mairie, présidée par Madi Souf, maire de Pamandzi et président de l’Association des Maires de Mayotte président de l’association des maires, les élus locaux ont pris mardi une décision consécutive à l’insécurité sur la route. Il s’agit de fermer, à compter du jeudi 15 septembre et cela "jusqu’à nouvel ordre", toutes les écoles du premier degré ainsi que les administrations à Mayotte. Les mairies, conseil départemental, CCAS, Caisse des écoles, seront alors fermés temporairement pour une durée indéterminée.
Un arrêté municipal stipule la fermeture des écoles, des administrations ainsi que l’arrêt du transport scolaire. Durant la fermeture des établissements scolaires, les parents sont priés de garder leurs enfants à la maison. Mayotte vivra alors une Journée "Île morte" ce jeudi 15 septembre et ce jusqu’à nouvel ordre, indique La1ere.francetvinfo.fr.
Cette décision des élus est comme un moyen de pression sur Paris pour obliger le gouvernement à réagir et à les aider à trouver des solutions efficaces contre l’insécurité à Mayotte.
Les élus veulent des solution structurelles "pour que la paix, la sécurité, la sérénité, la tranquillité publique reviennent". "Nous avons aussi droit à une vie normale à Mayotte", ont-ils aussi clamé, rapporte Le Journal de Mayotte.
Selon le maire de Pamandzi et président de l’Association des Maires de Mayotte, Madi Souf, a tenu à souligner que : "L’Etat doit prendre ses responsabilités en faisant appliquer la loi à Mayotte tout comme nous les élus en portant plainte contre les marchands de sommeil pour les dissuader d’héberger des clandestins". L’élu a aussi fait remarquer que : "Le gaz lacrymogène ça ne suffit plus, il qu’il faut d’autres munitions pour dissuader ces voyous".
> Notre dossier sur Mayotte