La ministre des Outre-mer Annick Girardin a présenté dimanche les avancées du "Plan d’action pour l’avenir de Mayotte" après un an de mise en œuvre.
Mayotte n’est plus oubliée
La ministre des Outre-mer est en visite pour trois jours à Mayotte. Elle est venue pour "faire du terrain" et aller à la rencontre de "ceux qui ont des projets", rapporte le Journal de Mayotte. "Si les Mahorais ont été oubliés toutes ces années, ce n’est plus le cas depuis que je suis là", a-t-elle déclaré à son arrivée. Il s’agit d’ailleurs de sa quatrième visite à Mayotte.
Visite du RSMA
Dès dimanche 21 avril, Annick Girardin s’est rendue au Régiment du Service Militaire Adapté (RSMA) qui a organisé ses Journées portes-ouvertes jusqu’à dimanche soir. L’occasion pour la ministre de présenter le "Plan d’action pour l’avenir de Mayotte", notamment contre l’insécurité qui avait totalement paralysé le territoire début 2018.
Concernant l’immigration clandestine, Annick Girardin a estimé qu’il n’y aura pas de miracle, car "on ne pourra pas mettre de barrage tout autour". Elle a également dénoncé certains Mahorais qui encouragent l’immigration clandestine en hébergeant ou en faisant travailler des clandestins. "Je n’ai jamais vu un territoire qui cultive autant d’ambiguïté", a renchéri le président du tribunal de grande instance de Mayotte, Laurent Sabatier, estimant lui aussi qu’il y a "une part de responsabilité citoyenne".
Un an après la crise sociale qu’a traversé #Mayotte, je suis venue faire un premier bilan sur l’état d’avancement des engagements qui composent le Plan d’action pour l’avenir du territoire que j’avais présenté le 15 mai 2018. pic.twitter.com/gyEnH2t0gG
— Annick Girardin (@AnnickGirardin) 21 avril 2019