La lutte contre l’immigration clandestine est l’une des priorités de Gérald Darmanin et de son ministre délégué aux Outre-Mer, Jean-François Carenco.
En marge de sa visite à Mayotte, Gérald Darmanin fait de la lutte contre l’immigration clandestine, sa priorité.
Dans une interview avec le Journal du Dimanche (version payante), le ministre de l’Intérieur s’est montré ferme et a souligné qu’"En clair, il n’y aura plus le même droit du sol à Mayotte qu’il y a sur le reste du territoire français.". Il suggère que "l’un des deux parents" doit être installé "régulièrement depuis plus d’un an" sur le territoire "afin que leur enfant soit reconnu comme Français". A noter que ce délai est de trois mois actuellement.
Le ministre a également évoqué les faux certificats de paternité établis par "des hommes, soit Mahorais, soit étrangers en situation régulière" pour "des enfants d’immigrés fraîchement arrivés". Les pères doivent prouver "qu’ils entretiennent l’enfant pendant trois ans et non plus seulement deux", a-t-il martelé.
Gérald Darmanin entend inscrire ces textes dans un prochain projet de loi
En marge de cette mission à Mayotte qui dure 3 jours, le ministre a rendu visite aux agents qui luttent contre l’immigration clandestine sur le 101e déparement. Sur le ponton de Dzaoudzi, il a vu les nouveaux moyens maritimes pour lutter contre l’immigration illégale.