Selon le bilan provisoire communiqué par le ministère de l’Intérieur, 22 personnes sont décédées et 1 300 autres ont été blessées après le passage du cyclone Chido à Mayotte.
La catastrophe provoquée par le passage du cyclone Chido a plongé Mayotte dans une crise humanitaire majeure. L’archipel, déjà confronté à des défis socio-économiques importants, fait face à un bilan humain et matériel dramatique, avec 22 morts et 1 373 blessés recensés mardi soir. De leur côté, les autorités redoutent un bilan bien plus lourd, évoquant la possibilité de "plusieurs centaines, voire quelques milliers" de victimes. Pour témoigner de la solidarité de l’ensemble de la nation, le président Emmanuel Macron est attendu sur place jeudi. Il s’agira d’une visite cruciale, marquée par la nécessité de répondre à l’urgence humanitaire et d’organiser une riposte efficace à une crise qui menace également de provoquer une catastrophe sanitaire.
Le Premier ministre, François Bayrou, critiqué pour avoir présidé lundi le conseil municipal de Pau en pleine crise, a annoncé qu’il se rendra à Mayotte dès que son gouvernement sera formé. Il a affirmé sur France 2 vouloir mobiliser tous les moyens de l’État pour répondre aux besoins des Mahorais. La situation sur place reste critique. Un couvre-feu est instauré depuis mardi soir pour prévenir les pillages. Par ailleurs, 120 tonnes de nourriture seront distribuées, dont 100 tonnes à Grande-Terre et 20 tonnes dans les communes de Petite-Terre. Les infrastructures, déjà fragiles, ont été lourdement endommagées, compliquant l’organisation des secours.
En tant que département le plus pauvre de France, Mayotte manque cruellement de ressources pour faire face à cette catastrophe. L’intervention rapide des autorités est essentielle pour répondre aux besoins des populations et organiser une reconstruction durable.
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