Le ministre de l’Intérieur démissionnaire, Bruno Retailleau, s’est rendu à Mayotte, lundi 16 décembre, après le passage du cyclone Chido. "Ne me demandez pas de bilan", a-t-il déclaré face aux journalistes.
Le cyclone Chido a frappé Mayotte avec une violence inouïe le week-end dernier. Pour coordonner les actions, une cellule de crise, présidée par Emmanuel Macron, s’est tenue lundi 16 décembre en début de soirée.
En déplacement sur l’archipel, le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, a participé à ces échanges via visioconférence, rapporte Huff Post.
Après cette réunion, il a pris la parole devant les journalistes. "Ne me demandez pas de bilan", a-t-il déclaré alors que le préfet de l’île redoutait "plusieurs centaines de morts, peut-être quelques milliers" dimanche soir.
Selon Bruno Retailleau, il serait bien incapable de se projeter pour donner de quelconques chiffres pour le moment. Il a affirmé que l’île est totalement dévastée, vraiment dévastée. "L’habitat précaire (les bidonvilles), il n’y a plus rien. L’habitat moins précaire, en dur, a beaucoup, beaucoup souffert", a-t-il renchéri.
Concernant les infrastructures sanitaires, le ministre a indiqué que l’hôpital, partiellement touché, reprend progressivement ses activités, notamment en réanimation. Un hôpital de campagne renforcera le dispositif d’ici jeudi.
De son côté, Emmanuel Macron a indiqué qu’il se rendrait à Mayotte dans les prochains jours pour témoigner son soutien aux habitants touchés par Chido ainsi qu’aux fonctionnaires et aux forces de secours mobilisées.
"Face à cette tragédie qui bouleverse chacun de nous, je décréterai un deuil national", a-t-il signifié, ce qui était notamment réclamé par le Parti socialiste.
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