Après le passage du cyclone Chido sur Mayotte, les hôpitaux ont aussi été impactés : des vitres brisées, le matériel médical ravagé. Les files d’attente s’allongent devant le service de traumatologie notamment, où une centaine de patients est toujours en attente de soins. Les cinq premiers dialysés mahorais devaient arriver aujourd’hui grâce à la création d’un pont aérien militaire depuis la Réunion, un échange qui ne pourra peut-être pas se faire alors qu’ils ne sont plus soignés depuis mercredi dernier.
“Certains dialysés n’ont pas eu leur séance depuis mercredi donc on est en train de s’activer pour mettre en place les évacuations sanitaires puisqu’on n’a pas le choix car un n’a qu’un seul centre qui fonctionne aujourd’hui sur trois. Et nous venons d’avoir deux mauvaises nouvelles : la première c’est qu’il n’y a plus d’eau et la deuxième c’est que notre stock général, le mur est tombé complètement dessus, il est anéanti, donc effectivement, on est dans une décision active qui n’est même plus à peser”, explique Jeanne Loyher, directrice générale des centres de dialyse de clinifuture.